Faites fructifier votre argent avec la meilleure rentabilité
Vous souhaitez investir votre épargne par précaution ou pour augmenter votre patrimoine ? Profitez de notre comparateur pour trouver un contrat d’assurance vie adapté à vos besoins et à votre situation.
Voici les 2 meilleures offres en assurance-vie
Organisme assurance-vie | Notre avis | Taux 2018 | |
---|---|---|---|
Darjeeling | Les ➕ – Un choix exceptionnel (plus de 900 supports) – Un mode de rémunération du fonds en euros en fonction de son investissement (répartition en parts et total des encours) Les ➖ – Des modes de gestion (versements, solde minimum après remboursement, rémunération en fonction des soldes restants, etc.) qui rendent le contrat inaccessible aux plus modestes | 1.70 % à 2.70 % | Souscrire |
Fortuneo Vie | Les ➕ – Un fonds accessible, dès 100 euros à l’ouverture du contrat – Des supports en unités de compte diversifiés (150 en 2015) Les ➖ – Absence de garantie plancher – Une gestion sous mandat accessible à partir de 30 000 euros | 2 % | Souscrire |
Comment fonctionne une assurance vie ?
Réputée comme le couteau suisse du placement de l’épargne, l’assurance-vie est un contrat qui lie un souscripteur (généralement l’assuré), un bénéficiaire et un intermédiaire financier (banque ou compagnie d’assurance). L’assureur est tenu de payer le capital accumulé par l’assuré à son décès ou plus tôt s’il retire son capital.
Ainsi, l’assureur épargne une somme d’argent versée à un taux d’intérêt déterminé par l’assureur pour transmettre le capital à un ou plusieurs bénéficiaires désignés.
Le ou les bénéficiaires sont désignés par l’assuré et leur présence n’est pas nécessaire au moment de la signature du contrat.
Le principal est rémunéré avec des intérêts qui seront soumis à l’impôt lors du retrait du principal. L’assuré est tenu de payer les primes jusqu’à la fin du contrat et l’assureur est tenu de :
– Restituer l’épargne sous forme de capital lorsque l’assuré en fait la demande : c’est une assurance en cas de vie.
– Restituer l’épargne au(x) bénéficiaire(s) désigné(s) au moment du décès de l’assuré : c’est une assurance en cas de décès.
Pourquoi souscrire à une assurance vie ?
Il n’est pas anodin que l’assurance-vie soit le placement préféré des Français. Au-delà d’être sécuritaire et d’offrir un rendement élevé, souscrire une assurance-vie permet de répondre à plusieurs objectifs personnels :
Accumulez des économies préventives pour l’avenir
Avec un contrat d’assurance-vie, vous planifiez les dépenses futures, telles que les études de vos enfants, les accidents de la vie ou les frais funéraires. L’assurance-vie vous permet d’accumuler un capital important pour aborder la retraite en toute sérénité.
L’assurance-vie fait fructifier votre épargne
C’est actuellement l’un des placements d’épargne les plus rentables. Cela vous permettra de transmettre un héritage à vos proches.
Lliberté totale
Vous pouvez retirer les fonds investis à tout moment, le retrait est entièrement gratuit (hors taxes). Les frais d’entrée et de sortie sont souvent inexistants, à l’exception du montant que vous devez payer à l’entrée pour valider l’ouverture de l’assurance-vie. Enfin, vous payez le montant que vous souhaitez et ce, à tout moment.
Taux très bas
Les frais d’entrée, les frais de sortie et les frais de gestion sont relativement faibles. Comptez en moyenne entre 0 et 5% selon les compagnies d’assurance. Ainsi, ils peuvent être rentabilisés en moins de 3 ans grâce aux intérêts perçus.
Une fiscalité attractive
Grâce à la promotion de la fiscalité, l’assurance-vie est un produit d’épargne très attractif.
Est-ce que tout le monde peut souscrire une assurance vie ?
L’assurance vie est accessible à tous ! C’est aussi l’investissement salué par les Français. Il est même possible d’ouvrir une assurance-vie en étant mineur, l’ouverture doit être réalisée par un représentant légal. Chacun, en fonction de ses objectifs patrimoniaux, est libre d’investir son épargne dans une assurance-vie.
Est-il possible d’ouvrir plusieurs assurances vie ?
Il est tout à fait possible d’avoir plusieurs contrats d’assurance-vie, contrairement au PEA, au Livret A et au LDD qui ne peuvent être ouverts qu’individuellement.
Souscrire divers contrats d’assurance-vie peut être intéressant pour diversifier vos placements en fonction de vos objectifs : placements en euros ou en unités de compte, réduction d’impôt, bénéficier de taux d’intérêt plus élevés.
Y a-t-il une limite pour l’assurance-vie ?
Il n’y a pas de limite à la souscription d’une assurance-vie en France. Vous pouvez déposer le montant que vous souhaitez. En revanche, l’assurance-vie demande généralement un montant minimum à l’entrée pour valider l’ouverture de votre assurance-vie. Les montants qui sont demandés à l’entrée varient selon les établissements, mais ils dépassent rarement les 150 euros. De plus, cet argent déposé vous appartient, vous ne payez rien, c’est simplement pour valider votre contrat d’assurance-vie.
Comment souscrire à une assurance vie ?
Vous avez à votre disposition différentes possibilités pour souscrire une assurance-vie, les trois principales sont :
- La Banque
- Assurance
- Mutuelle
Chaque établissement propose des offres différentes en termes de taux d’intérêt, de fiscalité et d’investissement. Utiliser un comparateur d’assurance vie vous permet de trouver une offre qui répond à vos attentes et à vos besoins.
Quel mode de gestion pour son contrat d’assurance vie ?
Avant de choisir le mode de gestion de votre assurance-vie, vous devez réfléchir à votre profil d’épargnant : Vous êtes novice ? Avez-vous des connaissances? Avez-vous le temps d’investir votre épargne de façon autonome?
Gestion libre
Vous pouvez très bien décider de gérer vous-même votre assurance-vie. Ainsi, vous êtes libre de choisir le support d’investissement : En euros ou en unités de compte selon votre stratégie et le risque que vous souhaitez assumer.
Gestion confiée à l’assureur
Appelée gestion profilée, elle vous permet de confier votre épargne à l’assureur. En revanche, cela implique des frais de gestion contrairement à la gestion libre. C’est une solution qui a l’avantage d’être fiable et qui s’adapte à votre profil d’investisseur.
Quels sont les supports d’investissement pour une assurance vie ?
Il existe deux supports principaux pour l’assurance-vie : le support en euros et le support en unités de compte. La première est la plus courante car elle est la moins complexe à appréhender et elle est à très faible risque, votre capital investi est garanti par l’assureur. Au contraire, le support en unités de compte est constitué de placements monétaires tels que des actions et obligations d’OPCVM, OPC (SICAV par exemple). Ce sont des investissements avec une rentabilité plus élevée mais aussi avec un risque plus élevé, mais le capital n’est pas garanti.
Nous détaillons les principales différences entre les deux supports d’assurance-vie.
Fonds en euros
Le principal avantage de ce type d’investissement est qu’il est 100% sûr, vous n’avez aucun risque de perte en capital. C’est l’assureur qui gère votre capital, le place dans des placements en obligations d’Etat ou d’entreprises notées A minimum. Placer votre épargne dans des fonds en euros vous permet de bénéficier de rendements stables et récurrents. Cet investissement est pour vous si vous êtes un épargnant prudent cherchant à constituer un capital durable.
Unités de compte
C’est un investissement financier plus risqué, les bénéfices ne sont pas garantis et vous pouvez même réaliser des pertes. Mais si vous aimez le risque et souhaitez profiter de rendements élevés, les placements en unités de compte sont idéaux. Vous pouvez investir de façon autonome si vous en avez le temps et les connaissances ou confier la gestion à un assureur en échange d’une compensation financière.
Comment choisir son assurance vie ?
Vous avez du mal à vous y retrouver parmi les nombreuses offres d’assurance vie ? Sans avoir défini vos besoins et vos limites, il est difficile de savoir quelle assurance vie convient le mieux à votre situation. Nous vous guiderons en énumérant les éléments importants à considérer avant de choisir votre assurance vie.
Choisissez une institution fiable
Qu’il s’agisse d’assurances, d’établissements mutualistes ou bancaires, l’assureur doit gérer votre contrat et faire fructifier votre capital de la manière la plus efficace possible. Evitez les offres d’assurance-vie qui se renouvellent périodiquement, car les anciens contrats de ces offres ont des rendements inférieurs pour compenser les bonus que les établissements accordent aux entrants.
Rentabilité
Vous déterminerez le rendement que vous obtiendrez sur votre capital, mais n’oubliez pas que des rendements plus élevés peuvent signifier une prise de risque plus élevée. Par exemple, si vous optez pour un contrat avec support en unités de compte, la rentabilité est plus élevée mais votre capital n’est pas garanti. C’est donc à vous de bien mesurer en fonction de votre profil d’investisseur. Choisissez un support en euros pour faire fructifier votre capital sans courir de risque et optez pour un contrat en unités de compte si vous recherchez des rendements élevés mais risqués.
Les dépenses
Examinez attentivement les coûts des différentes polices d’assurance-vie, d’un établissement à l’autre, les différences de coûts peuvent être importantes. Ce sont donc des économies importantes.
Méthode de gestion
Soyez attentif aux options de gestion des contrats d’assurance-vie qui vous intéressent. Vous devez choisir un mode de gestion en fonction de votre profil d’investisseur.
Quelle fiscalité pour une assurance vie ?
La fiscalité de l’assurance-vie est l’une des plus avantageuses car tant que vous ne retirez pas votre capital, vous êtes exonéré d’impôt sur le revenu. En d’autres termes, vous n’avez pas à payer d’impôts pendant que vous recevez des intérêts qui font fructifier votre épargne.
La fiscalité n’intervient que lorsque vous récupérez votre capital avant la fin de votre contrat ou en cas de décès. Ainsi, la fiscalité n’est pas la même en cas de rachat du contrat ou en cas de décès.
Fiscalité au rachat du contrat
Cela dépend de la date des versements effectués sur l’assurance vie :
Pour les sommes versées avant le 27 septembre 2017
Ils restent imposés selon le barème progressif si le contribuable n’a pas opté pour le prélèvement forfaitaire.
Si le souscripteur de l’assurance-vie a opté pour le déblocage en capital, la fiscalité varie selon l’ancienneté du contrat :
– 7,5% lorsque le contrat a plus de 8 ans
– 15% lorsque le retrait est effectué entre la 4ème et la 8ème année
– 35% lorsque le congé intervient avant la fin de la 4ème année
– 30 % si les sommes versées dépassent 150 000 euros : Cela est dû à la réforme de 2018 concernant le « forfait ». Gardez à l’esprit que pour un couple le seuil est doublé, il est de 300 000 euros.
A partir du 27 septembre 2017
La fiscalité des paiements effectués est devenue plus complexe. Celle-ci varie toujours en fonction de l’ancienneté du contrat mais aussi en fonction du montant versé.
Contrats de 0 à 8 ans
La réforme de 2018 concernant le « forfait » impose une taxe forfaitaire unique de 30% pour les assurances vie dont l’âge du contrat est de 0 à 8 ans.
Contrats de plus de 8 ans
Pour un total de versements inférieur ou égal à 150 000 euros
Le PFU de 24,7% comprend les cotisations sociales (17,2%) et les cotisations forfaitaires (7,5%).
Pour un total de versements supérieur à 150 000 euros
Le PFU est de 30%, comprend les cotisations à la sécurité sociale (17,2%) et une retenue de 12,8% représentant l’impôt sur le revenu
L’allocation annuelle est de 4 600 euros pour une personne et de 9 200 euros pour un couple. S’applique aux revenus générés par les paiements.
Fiscalité de l’assurance-vie en cas de décès
La taxation dépend de la date d’ouverture du contrat (avant ou après le 20 novembre 1991), de la date des versements et de l’âge de l’assuré au moment des versements.
En cas de décès du bénéficiaire, les sommes perçues peuvent être soumises à deux types d’imposition
– Droits de succession
– Il a une taxe de 20%
La taxation dépend de la date de souscription du contrat, de l’âge de l’assuré au moment des versements et de la date des versements.
1) Imposition basée sur les droits de succession
– Si le contrat a été contracté avant le 20 novembre 1991, vous êtes totalement exonéré de droits de succession.
– Si le contrat a été conclu après le 20 novembre 1991, l’imposition dépend de l’âge
Si les versements ont été effectués avant le 13 octobre 1998, vous êtes exonéré. Si les paiements ont été reçus après cette date,
Nous résumons les principales différences à l’aide d’un tableau comparatif.
Age | Versements effectués avant le 13 octobre 1998 | Versements effectués après le 13 octobre 1998 | Versements effectués avant le 13 octobre 1998 | Versements effectués après le 13 octobre 1998 |
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Avant 70 ans | Après 70 ans | Avant 70 ans | Après 70 ans | |
Avant le 20 novembre 1991 | Aucune taxation | Aucune taxation | – Aucune taxation pour le conjoint du défunt lié par PACS – Prélèvement forfaitaire de 20% si le montant du capital décès excède 152 500 € – 20% de prélèvement sur le capital si celui-ci dépasse 700 000 € (après abattement de 152 500 euros) | – Exonération totale des droits de succession pour le conjoint lié par un PACS – Prélèvement forfaitaire de 20% si le montant du capital décès excède 152 500 € – 20% de prélèvement sur le capital si celui-ci dépasse 700 000 € (après abattement de 152 500 euros) |
Après le 20 novembre 1991 | Aucune taxation | Droits de succession si le montant du capital excède 30 500 (imposition pour la seule partie supérieure à 30 500 €) | – Aucune taxation pour le conjoint du défunt lié par PACS – Prélèvement forfaitaire de 20% si le montant du capital décès excède 152 500 € – 20% de prélèvement sur le capital si celui-ci dépasse 700 000 € (après abattement de 152 500 euros) | – Droits de succession si le montant du capital excède 30 500 (imposition pour la seule partie supérieure à 30 500 €) – Pour les sommes supérieures à 30 500 Droits de succession si le montant du capital excède 30 500 (imposition pour la seule partie supérieure à 30 500 €, les droits de succession dépendent du lien de parenté entre l’assuré et le bénéficiaire |
Quelles sont les différences entre l’assurance vie et l’assurance décès ?
Souvent confondues, les deux assurances sont pourtant très différentes en termes d’objectifs : l’assurance vie sert à constituer une épargne de précaution, tandis que l’assurance décès sert exclusivement à couvrir les frais liés au décès. L’assurance décès anticipe un risque, c’est pourquoi on l’appelle souvent « contrat perte de fonds ». Si à la fin du contrat le souscripteur n’est pas décédé, les versements effectués sont acquis à l’assureur. L’assurance-vie est plutôt utilisée pour accumuler des économies, dans le but de réaliser un profit pour planifier les dépenses futures.
Autre différence non négligeable, le capital de l’assurance-vie peut être retiré, contrairement à l’assurance décès.